Cycle druidique
La sagesse druidique est un chemin de reliance, une invitation à reconnaître que la Terre est vivante et que nous faisons partie intégrante de ses cycles. Héritée d’une vision ancestrale, elle nous apprend à contempler la nature non comme une ressource à exploiter, mais comme une grande toile du vivant, tissée d’interdépendances et d’harmonies subtiles. Observer les saisons, suivre les phases de la lune ou écouter la voix des forêts nous ramène à nos propres rythmes intérieurs : croissance, maturité, repos et renaissance. Dans cette résonance, une place juste au sein du monde.
Respecter la Terre et les éléments – l’air, le feu, l’eau et la terre – c’est honorer la diversité de ce qui nous constitue. Chaque souffle, chaque flamme, chaque source et chaque pierre devient un maître silencieux, rappelant notre fragilité autant que notre puissance créatrice.
Se relier au vivant, c’est finalement apprendre à écouter : le chant des oiseaux, le souffle du vent, mais aussi la voix intérieure qui s’accorde aux cycles naturels. La sagesse druidique nous enseigne que nous ne sommes pas séparés du monde, mais fils et filles de la Terre, appelés à vivre en conscience, en gratitude et en célébration.
Le calendrier druidique est rythmé par huit fêtes sacrées. Celles-ci jalonnent l’année comme des portes symboliques, reliant l’homme aux saisons, aux énergies de la nature et aux transformations intérieures. Chacune incarne un passage : semence, floraison, récolte ou repos, et nous invite à célébrer la vie dans son éternel cycle.
Les 8 fêtes Calendaires
Samain (31 octobre – 1er novembre)
Fête du nouvel an celtique, Samain nous invite à clore la porte de l’année écoulée et à ouvrir celle de l’année à venir. A Samain la porte du monde des esprits est ouverte, le voile entre le monde visible et invisible est extrêmement fin, et nous invite nous libérer des mémoires anciennes, qu’elles viennent de nos lignées ou de notre propre histoire. Il est également un temps pour honorer nos ancêtres et le chemin qu'ils ont ouvert pour nous.
Yule (21 décembre, solstice d’hiver)
Au cœur de la nuit la plus longue renaît la lumière. Yule célèbre le retour du soleil et la promesse d’un nouveau cycle. C’est une fête d’espérance, de chaleur et de renouveau au sein de l’hiver où l'on fait descendre nos désirs, nos vœux, nos envies au plus profond de nous-mêmes pour fertiliser notre terre intérieure.
A la veille du solstice, la nuit des Mères, débute un cycle de 12 nuits d'introspection nous invitant à revoir l'année écoulée au travers notamment de 9 vertus pour nous conduire à la 12e nuit, une nuit où tout est possible car tout est en devenir. Un nuit, où nous prêtons Serment, une promesse sacrée, un engagement destiné à renforcer la foi en soi.
Imbolc (1er-2 février)
Imbolc annonce l’éveil de la nature encore discrète. Sous la protection de Brigid, déesse du feu créateur, matrice qui accueille la vie et lui permet de s'élever, on célèbre la purification, l’inspiration et la préparation des germes du printemps. C’est la flamme intérieure qui éclaire nos visions et prépare la germination des intentions encore invisibles.
Ostara (21 mars, équinoxe de printemps)
Fête du renouveau, de la nature qui s’éveille activement, où l'on célèbre l’équinoxe de printemps, un équilibre parfait entre le jour et la nuit. La terre s’éveille pleinement, la vie renaît, et nous sommes invités à accueillir la croissance, la fertilité et les nouveaux commencements. Ostara signifie « aurore ».C'est l'entrée dans l'action.
Beltane (30 avril – 1er mai)
Fête du feu et de l’union, Beltane honore la fertilité, la passion et la vitalité. La nature s’épanouit en abondance, reflétant l’énergie d’un cœur vibrant et créateur. Beltane est le mariage sacré de la Déesse et du Dieu, du féminin et du masculin sacré en nous. Tout comme pour Samain, Beltane est une fête où le voile entre les mondes invisibles et les mondes visibles est très très fin. On y honore et remercie les esprits de la Nature.
Litha (21 juin, solstice d’été)
Fête de lumière associée à la vie, la joie, l’abondance et la guérison, elle représente le jour le plus long de l’année et la nuit la plus courte. Elle s’oppose à la fête du solstice d’hiver, la nuit la plus longue. On y honore le soleil, qui s'élève dans la pleine puissance de son règne, où l'on célèbre notre masculin sacré.
Lugnasad (1er août)
Fête des premières récoltes et fête de clan. Elle rend hommage au travail, à l’abondance et au partage, invitant à remercier la Terre pour ses dons. Cette fête symbolise également la paix.
Mabon (21 septembre, équinoxe d’automne)
Moment d’équilibre entre ombre et lumière, Mabon célèbre les dernières récoltes. C’est le temps de l’abondance partagée, de gratitude, mais aussi de préparer le retour progressif à l’intériorité. Elle est la dernière fête avant la fin du cycle à Samain. Nous remercions pour le cycle parcouru et nous préparons à la prochaine grande transformation à Samain.
À travers chaque fête, j’ouvre un espace sacré guidé par la médecine du cacao, pour tisser du lien, honorer nos cycles et célébrer la vie.
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